Le Transport Assis Professionnel ou TAP est une prestation que les taxis peuvent ajouter à leur palette quand ils souhaitent diversifier leur activité. Il faut pourtant pour cela établir une convention avec la CPAM. Explications.

Qu’est-ce qu’un taxi conventionné et comment le devenir ?

Le TAP n’est pas à confondre avec le transport en ambulance. Une personne qui bénéficie d’un tel dispositif médical nécessite une assistance, mais peut se rendre sur ses lieux de soins en étant assise. C’est par le biais d’une prescription médicale que s’établit la demande de TAP auprès de la CPAM, afin d’être remboursé de 65 à 100%.

Si un taxi veut être conventionné, il doit en premier lieu répondre à certains critères comme le fait d’avoir une autorisation de stationnement depuis plus de deux ans. Il est également nécessaire de fournir certains documents, comme l’attestation de l’autorisation de stationner ou encore la carte de taxi professionnel.

Appeler le service professionnel de la CPAM est le meilleur moyen de commencer les démarches. Il faut en effet signer une convention locale avec la sécurité sociale et les organisations de taxis. C’est notamment grâce à ces démarches que le chauffeur de taxi va connaitre les tarifs qu’il pourra appliquer pour ses courses car cela est déterminé au niveau départemental.

La convention suppose une procédure à respecter pour l’avancement des frais et leur remboursement dans les meilleures conditions possibles.  Le chauffeur de taxi sera en outre connu pour effectuer cette prestation, auprès de sa commune de résidence ; ce qui lui assure de trouver des clients.

Quels sont les avantages d’être taxi conventionné et comment gérer sa comptabilité ?

Travailler pour d’autres clients, se rendre utile auprès des personnes malades et leur faciliter la vie dans des moments difficiles, voilà deux arguments qui peuvent déjà séduire. Mais le conventionnement CPAM assure surtout un complément de revenus très appréciable pour les chauffeurs de taxi qui n’ont pas besoin, au contraire des VSL, de se spécialiser dans le TAP, mais peuvent continuer à emmener des clients classiques en plus des personnes malades.

Le fonctionnement d’un taxi conventionné diffère de ce qu’il a l’habitude de faire avec des clients lambda. En effet, sous couvert de présenter des justificatifs (prescription médicale, carte vitale), le client ne paie pas la course. C’est le taxi qui l’avance et qui se fait rembourser par la CPAM.

Le fait de coupler cela avec une activité classique est certes enrichissant et forcément plus lucratif. Il faut pourtant être rigoureux dans sa gestion et sa facturation. Heureusement, depuis que le conventionnement des taxis existe, des logiciels ont été élaborés pour les aider dans cette tâche.

La télétransmission des documents peut se faire directement du taxi jusqu’à la CPAM. D’autres services annexes très intéressants facilitent la vie des chauffeurs conventionnés : le signalement de problèmes ou de retards de remboursement des courses, l’élaboration de fiches clients, la gestion de la trésorerie en temps réel, l’optimisation des trajets et donc de la consommation de carburant etc…

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